Un préavis de grève avait été déposé par le front commun syndical ce 15 mars, conformément à l’article 15 de la loi du 23 mars 2019 concernant l'organisation des services pénitentiaires et le statut du personnel pénitentiaire, avec pour objet un manque de personnel dans cet établissement.
Suivant les articles 8 et 9 de l’arrêté royal mentionné ci-dessous, une réunion devait avoir lieu dans les quatre jours ouvrables, et ce en présence d’un membre de la direction régionale demandé par le chef d’établissement.
Les organisations syndicales ont été conviées à cette réunion le 23/03/2021, en dehors donc du délai prescrit par l’arrêté royal…
Le 22/03/2021, une communication nous a été envoyée pour nous informer que pour des raisons impérieuses, la personne mandatée par la DR ne pouvait se déplacer à l’établissement, et proposait une remise de la réunion au 30/03/2021.
Si nous pouvons comprendre le caractère impérieux, ce dernier n’aurait pas été de mise si les délais avaient été respectés. Ce n’est évidemment ni sérieux, ni acceptable, même si une solution en vidéoconférence a été proposée.
Il incombait au directeur général de trouver une solution à ce problème. Nous sommes las de constater que l’autorité politique ainsi que le directeur général bafouent la loi… Quelle ineptie pour le SPF Justice.
Nous tenons à rappeler fermement que cette procédure nous a été imposée, qu’elle a fait l’objet d’un avis négatif des organisations syndicales, et que nous déplorons ce manque de rigueur dans l’application de cette dernière par l’autorité.
De ce fait, la prison de Marche sera en grève le 26/03/2021.